La communauté rurale de Palmarin, dans la région de Fatick (centre-ouest), "fortement menacée" par la dégration de son environnement, a enregistré ces dernières années "une remontée biologique", a soutenu l'adjudant chef Alassane Seck Mané.
"Il y a une remontée biologique à tous les niveaux. Il y a la faune, nous avons beaucoup d'hyènes, sans compter les oiseaux, etc.", a indiqué M. Mané, gestionnaire de la Maison naturelle communautaire de Palmarin.
L'agent des Eaux et Forêts s'exprimait vendredi lors d'un entretien en marge d'un séminaire organisé à Palmarin par la Fondation Konrad Adenauer en collaboration avec l'APS.
La rencontre démarrée depuis mercredi portait sur le thème : "Défis de l'Environnement à Palmarin : Que peut-on attendre pour y faire face, des autorités administratives, des Collectivités locales et de la presse".
"C'est cette remontée biologique qui attire les touristes dans cette zone du coté du tourisme écologique", a dit l'adjudant chef Mané.
Interrogé sur la méthode utilisée pour arriver à ce résultat, il a répondu : "Nous avons essayé de convaincre les populations comment utiliser les ressources naturelles, notamment en les orientant par exemple sur quel bois, faut-t-il couper, quel type de bois faut-il laisser, etc.".
"Pour ce qui est des animaux, nous avons orienté les populations vers des zones pastorales pour qu'ils puissent laisser le couvercle végétal se reconstituer", a-t-il poursuivi.
Il a en outre souligné que la Maison naturelle communautaire de Palmarin, créee en 2001, a pour mandat "d'accompagner les populations dans la dynamique de conservation et de restauration des zones dégradées".
La communauté rurale de Palmarin, qui couvre une superficie de 93 km2 pour une population de 10.320 habitants, avec six écoles élémentaires et un CEM, est confrontée à l'érosion côtière qui menace de disparition certains endroits.
"Dans la communauté rurale, certaines zones notamment le village de Djifer qui est une presqu'île, sont fortement touchées par l'avancée de la mer et sont même menacées de disparution", a pour sa part indiqué le président de la communauté rurale de Palmarin, Samuel Seck.
M. Seck, lui, recevait dans les locaux de sa communauté rurale une équipe de l'APS et des responsables de la Fondation Konrad Adenauer dans le cadre du séminaire organisé par les deux structures.
24 Juillet 2010 |